Archives départementales
Les archives départementales de l’Isère sont un service dont l’une des principales missions est la communication d’archives au public.
Un peu d’histoire…
Les Archives départementales ont été créées dans chaque département en vertu de la loi du 5 brumaire an V (26 octobre 1796). Elles étaient destinées à conserver les archives de l’Ancien Régime (y compris celles des évêchés, abbayes, etc. disparus) ainsi que les archives des nouvelles institutions.
La loi du 28 pluviôse an VIII (17 février 1800) charge le préfet de la surveillance des archives et celle du 10 mai 1838 fait de la conservation des archives une dépense obligatoire pour les départements. Ces textes sont complétés par plusieurs circulaires et instructions du ministère de l’Intérieur établissant notamment un cadre de classement uniforme.
En 1983, la gestion des Archives départementales est confiée aux départements par les lois de décentralisation. L’État continue toutefois à jouer un rôle par le biais du contrôle scientifique et technique.
Documents numérisés
La numérisation des fonds d’archives publiques consiste à reproduire sous forme numérique certains documents conservés par les services d’archives publiques, afin de les protéger des risques de dégradation dans le temps et de faciliter l’accès à leur contenu par leur mise à disposition au public via Internet.
La numérisation au sein des archives départementales concerne principalement :
• les actes de l’État civil NMD (naissance, mariage, décès) depuis la Révolution et les tables décennales ;
• les registres paroissiaux tenus par le desservant de la paroisse avant la Révolution et comportant les BMS (baptêmes, mariages et sépultures) ;
• mais aussi : cadastre napoléonien (voir ci-dessous) ; les recensements des XIXe et XXe siècles ; les registres matricules (archives militaires) ; la presse ancienne ; les fonds iconographiques tels que cartes postales, photographies.
Les registres de Saint-Michel
Les plus anciens registres conservés de la commune datent de 1688.
Il existait pourtant des registres datés de 1628 comme en témoigne cet acte de clôture de registres daté du 1er janvier 1793. Hélas, nul ne sait où sont passées ces 60 années manquantes.
Nous maire et officiers municipaux de la commune de St Michel la faim, en conformité de la loi qui ordonne la clôture des registres qui servaient à constater les naissances, mariages et décès avant l’année mille sept cent quatre vingt treize et qui étaient détenus dans les presbytères, nous sommes assemblés pour cueillir tous les registres que nous avons trouvés commençant en mille six cent vingt huit et finissant en mille sept cent nonante deux inclusivement, composant douze cahiers que nous avons clos et déposés dans nos archives ce premier janvier 1793, l’an second de la République Française en foi de quoi nous nous sommes signés.
Durand, Maire et François Martel, Officier