Cartes Postales anciennes
S’il est facile de dater une carte postale ancienne ayant voyagé grâce au cachet de La Poste ou aux indications manuscrites de son correspondant, il est cependant plus difficile de connaître la date exacte du cliché photographique, surtout s’il ne s’agit pas d’un événement précis. Le timbre apporte peu d’indications, car la valeur faciale reste souvent inchangée pendant plusieurs années.
Ainsi, les dates figurant sur les cartes postales sont souvent postérieures à l’année de la prise de vue. Pour certaines cartes, cette différence peut même atteindre plusieurs années.
Après 1903
Sans nom d’édition
Cartes postales fantaisies, dentelées, gaufrées et ajourées
Après 1903
Sans nom d’édition
« Un baiser de » laissant en blanc le nom de lieu : « St Michel » a été ajouté à la main
Entre 1905 et 1913
Sans nom d’éditeur ni de photographe
Vue centrale
Sans nom d’éditeur ni de photographe
Groupe scolaire – école
Sans nom d’éditeur ni de photographe
L’école de Saint-Michel
Sans nom d’éditeur ni de photographe
Bénédiction des cloches
Entre 1935 et 1940
Photo E. Faurie – 6, Grand’rue, Saint-Marcellin
En 1922, Émile Faurie fonde un studio à Saint-Marcellin. L’un de ses deux fils lui succède et dirige l’entreprise jusqu’en 1990. À l’ère du numérique, ce studio existe toujours, et d’autres professionnels y perpétuent l’art de la photographie.
Malheureusement, les inondations de 1979 ont détruit à jamais les clichés photographiques de ces cartes postales.
École et mairie
Le village
La Maison des œuvres
Église, salle des fêtes
Église et ancien cimetière
Vers 1938
Édition : Photo R. Selva – 7, rue E. Nicolet, Genève
Entre 1956 et 1957
Édition Cim (Combier imprimeur Mâcon)
Fondée avant la Première Guerre mondiale par Jean Combier, la maison CIM publiera pendant près d’un siècle plus de deux millions de cartes postales différentes. Pendant des années, une trentaine d’employés parcourent la France à bord de Renault Juvaquatre, un véhicule utilisé depuis son lancement et jusqu’aux années 1960.
Dans les années 1950, l’entreprise CIM devient spécialiste des vues aériennes, très demandées à cette époque. Pour répondre à cette demande, Jean-Marie Combier acquiert trois petits avions de reconnaissance laissés en Europe après-guerre par l’armée américaine. Ces cartes postales portent au dos la mention « Éditions Aériennes COMBIER IMP. MACON ».
L’entreprise atteint son apogée dans la décennie suivante, produisant plus de 80 millions de cartes postales par an, mais elle cesse toute activité en 1982.
Aucun autre cliché photographique du village n’existe pour cette période. Les neuf clichés ci-dessous ont tous été réalisés à partir de négatifs sur plaques de verre et aucune date n’est inscrite sur les originaux. (Informations du Service Inventaire-Documentation du Musée Nicéphore Niépce, à Chalon-sur-Saône).
Ces cartes postales dentelées de Saint-Michel sont de véritables photographies réalisées par procédé de phototypie. Pour obtenir un rendu brillant, elles subissent un glaçage, procédé qui consiste à presser le papier contre un cylindre à haute température. Seul le verso de ces cartes est imprimé.